La situation de Huawei reste complexe : placée sous embargo américain, la firme ne peut pas déployer les services mobiles de Google sur ses nouveaux smartphones. Suspendu à une levée des sanctions, Huawei a alors entrepris de développer son propre écosystème.
On apprenait par ailleurs que la marque estimait avoir désormais dépensé suffisamment de fonds dans le projet pour faire machine arrière, et qu'il ne serait donc plus question de revenir aux services de Google. L'idée pour Huawei est donc de ne plus se montrer dépendante du bon vouloir des USA et de s'émanciper totalement.
Si certains experts voyaient la situation comme l'occasion pour certaines marques, notamment Xiaomi ou Oppo de tirer leur épingle du jeu et de tenter de venir prendre la place de Huawei dans le top 3 des plus gros vendeurs de smartphones, dans les faits Huawei a montré la voie.
Ainsi, Xiaomi, Oppo et Vivo ont annoncé rejoindre Huawei au sein de la GDSA (Global Developer Service Alliance). Ce nouvel ensemble représente à lui seul 40% de la vente de smartphones dans le monde et l'idée est simple : développer une plateforme alternative au Google Play Store.
Et les choses devraient aller vite, puisque l'on évoque un marché applicatif lancé dès le mois de mars prochain dans 9 régions, dont l'Inde, un des marchés les plus porteurs en téléphonie mobile, mais aussi l'Indonésie ou encore la Russie.
Ce rapprochement permettrait ainsi de capter bien plus d'utilisateurs dans des régions de toute façon très peu concernées par Google. La progression de l'alliance pourrait également déboucher par la suite, pourquoi pas, à l'adoption d'un OS commun.