L'observation des galaxies à l'aide de sept des télescopes les plus puissants au monde, dont deux télescopes spatiaux de la NASA, et sur 21 longueurs d'onde différentes allant de l'infrarouge à l'ultraviolet ont révélé que les galaxies produisent deux fois moins d'énergie qu'il y a deux milliards d'années et continuent de s'affaiblir.
Pour l'équipe de chercheurs, l'Univers est tout simplement en train de "mourir à petit feu", ce que les scientifiques savaient déjà en ayant observé la chute du rythme de la création de nouvelles étoiles au fil du temps et la phase d'expansion en accélération continue de l'univers qui contribue à réduire les possibilités d'interactions entre particules et/ou autres formes d'énergie.
L'étude relève cependant que le phénomène s'observe d'une façon similaire sur toutes les longueurs d'onde étudiées, conduisant à un monde toujours plus froid et inerte, ce que Simon Driver, professeur à l'ICRAR qui a présenté les résultats, compare à une sorte de léthargie infinie : "L'Univers s'est comme écroulé sur un sofa, a remonté la couverture et se prépare à sombrer dans un sommeil éternel".