Il s'était murmuré que le groupe Iliad, qui gère les opérateurs télécom Free et Free Mobile, s'était donné jusqu'au mois d'octobre pour décider s'il allait revoir son offre à 33 dollars l'action en vue de prendre plus de 50% du contrôle du quatrième opérateur du marché US, T-Mobile, détenu par Deutsche Telekom.
L'entreprise française aurait des contacts réguliers avec la maison-mère Deutsche Telekom, qui détient T-Mobile US à 66% et pourrait donc lâcher plus de participation dans la transaction, dont la valeur initiale était estimée autour de 15 milliards de dollars.
Mais la question de savoir si le moment est bien choisi pour vendre la filiale, qui pèse sur les comptes de Deutsche Telekom, reste d'actualité pour l'opérateur allemand. Une transaction avec le groupe Iliad aurait cependant l'avantage de présenter moins de freins du côté des régulateurs que les tentatives précédentes de grands opérateurs US comme AT&T ou Sprint.