C'est du moins ce qu'a laissé supposer Andras Forgacs, co fondateur de Organovo lors d'une conférence de presse. La bio-impression pourrait faire partie des outils de la médecine de demain.
Difficile d'envisager une imprimante capable d'imprimer quoique ce soit animé de force vitale et pourtant, certains chercheurs ont déjà réussi à imprimer des vaisseaux sanguins ouvrant ainsi de nouveaux horizons à l'imprimante en trois dimensions.
L'impression de tissus vivants est pour le moment destiné au milieu de la recherche pharmaceutique, l'objectif visé étant de limiter les couts de développement des médicaments et autres molécules tout en permettant d'effectuer des phases de test plus rapidement, amenant également de ce fait une commercialisation plus rapide des médicaments.
Pour ce faire, l'imprimante utilise de l'encre biologique, un mélange liquide de cellules humaines qu'elle applique couche par couche pour recréer la forme du tissus voullu.
Petite révolution dans le milieu médical, certains ingénieurs se penchent déjà sur la prochaine étape de la bio impression, envisageant une solution mobile capable d'imprimer du tissu humain directement sur les plaies des patients pour lui permettre une guérison plus rapide.
La bio-impression ouvre également la perspective de fabrication d'organes, avec tout ce que cela implique au niveau des transplantations, des maladies, mais relance aussi un peu plus la question de la jeunesse éternelle.