Dernièrement, Jimmy Wales s’est exprimé au sujet du droit à l’oubli qui permet de réclamer le déréférencement par les moteurs de recherche de certains contenus pouvant porter préjudice, et dont la CNIL française aimerait bien étendre la portée à l’échelle mondiale.
Pour le fondateur de l’encyclopédie collaborative Wikipédia, si la Chine est régulièrement montrée du doigt lorsque l’on parle de censure, la France ne ferait guère mieux en proposant un droit à l’oubli à l’échelle mondiale. Pire encore, elle serait une véritable ambassadrice, en ouvrant la porte à une censure généralisée d’Internet, avec d’autres pays qui pourraient lui emboîter le pas.
Depuis une précédente déclaration remontant à l'été 2014, Jimmy Wales n’a donc pas changé d’avis sur la question.