L'accusé se défend
Ainsi, pour Kewego qui met en avant le fait d'avoir été choisie en tant que plate-forme de diffusion par de nombreux partenaires à l'échelle de l' Europe parmi lesquelles plusieurs chaînes de télévision (M6, France Télévision, chaînes de TV locales, ...), son activité est couverte par le statut d'hébergeur tel qu'il est défini par la Loi sur la Confiance dans l' Economie Numérique de juin 2004. Selon cette loi, Kewego précise que c'est l'utilisateur qui est responsable des vidéos qu'il met en ligne et d'assurer par ailleurs, avoir pris ses responsabilités en réagissant rapidement dès la connaissance du caractère illégal des programmes de Canal+ proposés par son entremise.
Enfin, comme pour mieux signifier sa bonne foi, Kewego rappelle avoir annoncé en avril dernier au MIP TV de Cannes, le lancement d'une solution permettant aux détenteurs de droits de proposer leurs contenus accompagnés de leur marque afin d'en contrôler, en partie, leur diffusion.
Publié le
par Jérôme G.
Assignée en justice par Canal+ pour contrefaçon et parasitisme (voir notre actualité), la société Kewego réagit par voie de communiqué de presse où elle exprime sa surprise et son étonnement, se considérant comme simple hébergeur technique agissant dans le cadre strict prévu par la loi française.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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