Après avoir évoqué pour janvier 2017 un nouveau service avec 100 Go de stockage cloud gratuit, du chiffrement à la volée, une synchronisation sur tous les appareils et aucune limite pour les transferts de données, Kim Dotcom montre d'un cran dans sa communication.
Cette fois-ci, l'homme d'affaires controversé parle de Megaupload 2.0, et laisse donc entendre une nouvelle version du célèbre service d'hébergement de fichiers fermé en janvier 2012 par les autorités américaines après des accusations de violation massive de droits d'auteur.
" Megaupload vous a manqué ? Il revient mes amis. Plus grand et meilleur que jamais ", écrit Kim Dotcom. À ce stade, les interrogations demeurent sur ce Megaupload 2.0 et les implications d'un tel retour.
Obviously Megaupload 2.0 will not host servers in the United States or use domains under US control. Avoiding the Mass Surveillance Empire.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 7 juillet 2016
Déjà une surprise cependant. La plupart des comptes Megaupload seront restaurés avec des privilèges dits Premium sur le nouveau Megaupload. Rappelons que l'ancien Megaupload a tout de même pu compter jusqu'à 180 millions d'utilisateurs inscrits. Mystère par contre sur la manière dont Kim Dotcom a pu conserver la base de données d'utilisateurs.
L'homme, qui réside en Nouvelle-Zélande et se bat depuis des années contre une extradition pour être jugé aux États-Unis, fait allusion à 100 millions d'utilisateurs. Il est néanmoins probable qu'une grande partie d'entre eux ont pour ainsi dire oublié ou définitivement tourné la page Megaupload, tandis que d'autres se souviendront de la perte de fichiers hébergés après la fermeture.
Pour se rappeler à leur bon souvenir, Kim Dotcom prévoit d'envoyer... un email aux anciens inscrits de Megaupload (ont-ils seulement encore la même adresse email ?). Si quelques-uns d'entre eux répondent favorablement, ce pourrait être un début intéressant pour Megaupload 2.0.
Dans le même temps, Megaupload 2.0 servirait de plate-forme de lancement pour MegaNet. Un Internet alternatif voulu sans censure ni espionnage. Tout un programme si ce n'est pas un simple effet d'annonce comme Kim Dotcom a pu nous habituer ces derniers temps.