Les révélations sur les possibilités d'intrusion et de récupération de données personnelles dans les téléphones portables par les agences de renseignement américaines dévoilées dans les documents d'Edward Snowden ont conduit les éditeurs de plates-formes mobiles à relever les niveaux de sécurité, notamment par le chiffrement systématique des données personnelles et documents dans les appareils mobiles.
Il n'ont pas rencontré énormément de difficultés pour obtenir différentes informations personnelles, que ce soit avec la LG G Watch (agenda, contacts, adresses email, données du podomètre) sous Android Wear ou la Samsung Gear 2 Neo (messages, emails, contacts, données de santé) sous Tizen OS....d'autant plus que ces données n'étaient pas chiffrées.
Avec la multiplication des objets connectés qui seront autant de points d'entrée théoriques à différents types de données personnelles, cette petite expérience a de quoi faire réfléchir, alors que des objets comme les montres connectées ont justement besoin d'un large accès aux données personnelles pour être pleinement efficaces, comme dans le cas de Google Now sur Android Wear.