Au mois de janvier dernier, l'ARCEP a attribué un bloc de 5 MHz sur les 15 MHz de fréquences mobiles de la quatrième licence 3G à Iliad, qui a maintenant jusqu'en 2012 pour lancer son offre de téléphonie mobile baptisée Free Mobile.
Lors d'une récente entrevue accordée à l'agence de presse Reuters, Jean-Ludovic Silicani, à la tête du régulateur français des télécoms, a déclaré que les deux blocs 5 MHz de fréquences 3G restants seront attribués d'ici l'été prochain : " On espère pouvoir rendre publiques les règles ( ndlr : de l'appel à candidatures ) vers la mi-février. Le délai pour les réponses sera la fin mars ou la mi-avril. Les deux blocs de fréquences 5 MHz seront attribués au plus tard en mai. "
Concernant le prix de chaque bloc de 5 MHz, le président du régulateur national a confirmé le prix qui a été évoqué par la presse, à savoir aux alentours de 120 millions d'euros chacun.
Revenant sur les espérances de baisse de prix avec l'arrivée de Free sur le marché, Jean-Ludovic Silicani a indiqué qu'il n'y croit pas : " Les prix baisseront, ils ont déjà commencé à baisser. Je n'ai pas de crainte que les prix soient cassés, comme certains pouvaient le craindre. Je ne crois pas que les prix seront cassés, car Free n'a pas les moyens de casser les prix. "
Des fréquences 4G bientôt en vente
Jean-Ludovic Silicani a aussi fait savoir que des licences 4G ( lire notre dossier à ce sujet ) seront attribuées fin 2010 / début 2011 ( en fait, proto-4G : ce sont les fréquences pour LTE et WiMAX issues du dividende numérique, autour de 800 MHz, et dans la bande 2,6 GHz ) avec parmi les critères de sélection la promesse de couvrir en priorité les zones peu denses : " Le Parlement a fixé comme objectif prioritaire à cette 4e génération de téléphonie mobile la couverture des zones peu denses ou moins denses en priorité. Cela devrait être inscrit d'une façon ou d'une autre dans les critères de sélection des candidatures. "
Cette obligation rendra relativement intéressant le prix d'une licence pour les ceux qui répondront à l'appel : " Comme forcément cette obligation est coûteuse (...), ces fréquences seront moins chères que s'il n'y avait pas eu cette obligation de couverture. Ça signifie que ces fréquences seront, à l'achat, pas forcément très chères. "
Publié le
par Dimitri T.
Source :
Reuters
Dimitri T. : journaliste GNT fan de mobilité
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