Cette semaine, le gouvernement du Kenya a autorisé Loon à lancer sa solution d'accès à Internet via des ballons stratosphériques. Elle entre dans le cadre d'un partenariat annoncé de longue date avec l'opérateur Telkom Kenya.
Le but est de connecter au réseau 4G des territoires pour lesquels l'installation d'antennes-relais est problématique ou aurait un coût trop élevé. L'aval a été donné alors que le Kenya a également pris des mesures pour faire face au Covid-19.
Les ballons stratosphériques flotteront à près de 20 km au-dessus du niveau de la mer. Filiale d'Alphabet (maison-mère de Google), Loon va commencer à envoyer des ballons aéroportés existants et en préparer de nouveaux pour partir depuis ses sites de lancement aux États-Unis.
Patron de Loon, Alastair Westgarth a précisé que cette procédure va prendre du temps. " Nous prévoyons qu'il faudra plusieurs semaines avant que les ballons de Loon n'arrivent au Kenya. Une fois sur place, nous procéderons aux dernières étapes des tests d'intégration du réseau avec Telkom Kenya. "
Un ballon est comparé à une tour de téléphonie cellulaire flottante. Il est équipé d'un module GPS pour le suivi et avec un transpondeur pour le contrôle aérien. L'électronique embarquée est alimentée par des panneaux solaires et avec stockage de l'énergie dans une batterie rechargeable pour les opérations de nuit.
Un ballon est capable d'assurer une couverture d'une zone au sol d'environ 80 km de diamètre et pour des milliers d'abonnés. Il est conçu pour être fiable pour une durée de plus de 100 jours dans la stratosphère.
Via un opérateur de télécommunications au sol, la connexion Internet haut débit est transmise au ballon le plus proche, puis relayée sur un réseau de ballons (communication par laser) et redirigée vers les utilisateurs au sol.