Depuis le ralliement de Xandros puis Linspire à Microsoft, prenant le pas de Novell en novembre dernier, les rumeurs vont bon train pour savoir quel futur grand nom du monde Linux sera tenté par la signature d'un accord similaire notamment par crainte au demeurant non fondée, d'éventuelles poursuites judiciaires sur fond de non respect de la propriété intellectuelle. Bien évidemment, publiquement, Redmond préfère mettre l'accent sur son désir soudainement ardent d'interopérabilité.
Si un tel pacte avec Red Hat au même tire que Debian semble totalement inconcevable et incongru, Canoncial a récemment déclaré pour le compte de sa distribution Ubuntu, qu'il en était de même. Au petit jeu des paris entre adeptes inconditionnels de l' OS du manchot devenus monnaie courante dans nombre de forums, c'est Mandriva qui tenait jusqu'à présent la corde et beaucoup estimaient que le Français serait le prochain à signer un deal avec Microsoft. Perdu, son PDG François Bancilhon affirme le contraire sur le blog officiel de Mandriva dans un billet intitulé nous n'irons pas à Canossa, autrement dit, pas question de se soumettre à l'adversaire Microsoft.
Attention, les écrits restent et il faudra s'y tenir
Dans son billet, Bancilhon convient que toute avancée à même d'offrir plus d'interopérabilité entre les environnements Windows et Linux est indubitablement une bonne chose mais cette interopérabilité doit avant tout être le fait de la promotion des standards ouverts à l'instar de l' ODF dont Mandriva est un fervent supporter.
Sur le registre de la propriété intellectuelle, pour lui, il n'y aucune preuve d'une quelconque violation de brevets de la part de Linux et de la communauté Open Source affiliée : " Comme dans toute démocratie, les personnes sont innocentes jusqu'à preuve du contraire et nous pouvons donc continuer à travailler sereinement. (...) Nous estimons qu'il ne nous est pas nécessaire d'obtenir la protection de Microsoft pour faire notre travail ou monnayer une protection auprès de quiconque. "
Et Bancilhon de conclure son message : " Nous escomptons poursuivre nos efforts de développement et de distribution de produits novateurs au plus grand nombre d'utilisateurs, dans le véritable esprit insufflé par le mouvement Open Source. "
Si un tel pacte avec Red Hat au même tire que Debian semble totalement inconcevable et incongru, Canoncial a récemment déclaré pour le compte de sa distribution Ubuntu, qu'il en était de même. Au petit jeu des paris entre adeptes inconditionnels de l' OS du manchot devenus monnaie courante dans nombre de forums, c'est Mandriva qui tenait jusqu'à présent la corde et beaucoup estimaient que le Français serait le prochain à signer un deal avec Microsoft. Perdu, son PDG François Bancilhon affirme le contraire sur le blog officiel de Mandriva dans un billet intitulé nous n'irons pas à Canossa, autrement dit, pas question de se soumettre à l'adversaire Microsoft.
Attention, les écrits restent et il faudra s'y tenir
Dans son billet, Bancilhon convient que toute avancée à même d'offrir plus d'interopérabilité entre les environnements Windows et Linux est indubitablement une bonne chose mais cette interopérabilité doit avant tout être le fait de la promotion des standards ouverts à l'instar de l' ODF dont Mandriva est un fervent supporter.
Sur le registre de la propriété intellectuelle, pour lui, il n'y aucune preuve d'une quelconque violation de brevets de la part de Linux et de la communauté Open Source affiliée : " Comme dans toute démocratie, les personnes sont innocentes jusqu'à preuve du contraire et nous pouvons donc continuer à travailler sereinement. (...) Nous estimons qu'il ne nous est pas nécessaire d'obtenir la protection de Microsoft pour faire notre travail ou monnayer une protection auprès de quiconque. "
Et Bancilhon de conclure son message : " Nous escomptons poursuivre nos efforts de développement et de distribution de produits novateurs au plus grand nombre d'utilisateurs, dans le véritable esprit insufflé par le mouvement Open Source. "