Plus la peine d'attendre le 19 janvier 2013 pour espérer consulter quelque chose de " Plus grand, meilleur, plus rapide, plus fort, plus sécurisé " sur le site Me.ga, le site est inscrit aux abonnés absents depuis peu.
Annoncé par Kim Dotcom comme le successeur de MegaUpload, la plateforme de téléchargement au centre de nombreux débats s'est fait mettre hors service par le gouvernement Gabonnais.
Le site devait proposer des solutions de stockage en Cloud associé à une norme évoluée de cryptage pour s'éviter les recours en justice et reproduire ce qui s'était passé avec MegaUpload.
Toujours sous le coup d'une extradition vers les États-Unis, Kim Dotcom s'est entouré de spécialistes à grand renfort de millions de $ pour étudier savamment la question et proposer une solution adaptée à ses usagers tout en s'épargnant des poursuites judiciaires supplémentaires.
C'était sans compter sur Blaise Louembe, ministre de la Communication, de la Poste et de l’Économie numérique au Gabon décidé à ne pas laisser une société utiliser un nom de domaine attitré à son territoire afin de " violer des copyrights et rassemblant des personnes peu scrupuleuses"
Le successeur de MegaUpload n'est pour autant pas enterré, et Ira Rothken, l'avocat en charge de la défense de Kim Dotcom a même annoncé " MegaUpload et Kim sont innocents et présumés innocents. Il semblerait que l'Internet gabonais ne soit pas très impartial... Nous allons simplement utiliser un nom de domaine différent."
Au jeu du chat et de la souris, et après cette prise de position affichée du Gabon, il est bon de se demander si d'autres portes ne se fermeront pas systématiquement à Kim Dotcom et son équipe qui continuent malgré tout de finaliser leur nouveau service de stockage.