Meta a confirmé son intention d'investir la somme de 600 milliards de dollars dans l'infrastructure IA et les emplois aux États-Unis au cours des prochaines années, soit d'ici 2028.

En finançant la course effrénée à l'intelligence artificielle, le groupe de Mark Zuckerberg vise " la création de la prochaine génération de produits IA et la construction d'une superintelligence personnelle pour tous ".

Meta fait valoir l'impact économique aux USA

Au-delà de l'objectif technologique, Meta insiste sur les retombées économiques. L'entreprise affirme que ses projets de data centers ont déjà soutenu plus de 30 000 emplois qualifiés dans le bâtiment et 5 000 emplois opérationnels depuis 2010.

Actuellement, Meta déclare injecter plus de 20 milliards de dollars auprès de sous-traitants américains, incluant divers corps de métier comme les métallurgistes, les électriciens ou les techniciens fibre.

Un chiffre de 600 milliards de dollars qui n'est pas nouveau

Le chiffre de 600 milliards de dollars n'est pas totalement nouveau. Il avait été mentionné par Mark Zuckerberg lors d'un dîner à la Maison-Blanche avec Donald Trump en septembre.

L'annonce avait été éclipsée par un imbroglio avec un micro resté ouvert. Le patron de Meta semblait s'excuser auprès du président des États-Unis, et ne pas être sûr de la somme qu'il devrait promettre de dépenser.

La superintelligence est-elle le seul objectif ?

L'objectif affiché de superintelligence, un point hypothétique où l'IA dépasserait les capacités cognitives humaines, est central. C'est ce qui justifie des dépenses d'investissement notablement plus importantes prévues pour l'année prochaine.

Parallèlement à cette ambition, Meta met en avant sa " construction responsable ". Avec ses installations, l'entreprise prévoit d'atteindre l'équilibre hydrique d'ici 2030, tout en investissant 58 millions de dollars en subventions communautaires pour les écoles et les associations locales.

Source : Meta