« Nous le disons aux employés lorsqu'ils rejoignent l'entreprise, et nous leur rappelons périodiquement qu'il est contraire à notre règlement de divulguer des informations internes, quelle que soit l'intention », a déclaré un porte-parole de Meta à The Verge.

À la suite d'une enquête, Meta a décidé de licencier une vingtaine de ses employés pour avoir partagé des informations confidentielles sur des projets de produits ou des réunions au sein du groupe. Des fuites auprès de la presse américaine.

Ces licenciements touchant des leakers chez Meta ne seraient qu'une première vague. « Nous nous attendons à ce qu'il y en ait d'autres. Nous prenons cette affaire au sérieux et nous continuerons à prendre des mesures lorsque nous identifierons des fuites », ajoute le porte-parole de Meta.

Un changement de ton chez Meta

Le mois dernier, The Verge avait relayé des propos tenus par Mark Zuckerberg lors d'une réunion avec le personnel. « Nous essayons d'être très ouverts et ensuite tout ce que je dis est divulgué. C'est nul », avait déploré le patron et fondateur de Meta.

Les licenciements des taupes chez Meta s'ajoutent à une taille dans les effectifs qui concerne les collaborateurs jugés peu performants. « Il n'est jamais facile de licencier des personnes. Mais je suis convaincu que cela renforcera nos équipes et nous aidera à créer une technologie de pointe pour l'avenir des relations humaines », avait écrit Mark Zuckerberg dans une note interne.

meta-connect-2024-mark-zuckerberg Source image : Meta Connect 2024

Environ 5 % des effectifs du groupe sont concernés, soit de l'ordre de 3 600 personnes. Aux États-Unis, Meta met par ailleurs fin à ses programmes de diversité du personnel.