La nouvelle est difficile non seulement pour la NASA, mais aussi pour l’humanité confient les dirigeants du projet. Après plusieurs mois de tentatives infructueuses, le télescope spatial Kepler, en panne depuis quelques mois n’est pas réparable .
Kepler nécessite 3 roues de réaction pour s’orienter et pointer son immense oeil vers des points très précis au-delà de notre système solaire dans le but de découvrir des exoplanètes. Parti avec 4 roues, une première roue avait montré des signes de faiblesse en juillet 2012. Le télescope avait donc naturellement opéré un basculement vers la roue de secours, qui a fini par lâcher
Depuis l’incident, la NASA effectuait des simulations au sol pour envisager une récupération des fonctionnalités de Kepler, puis plus récemment, les tentatives ont été réalisées directement sur le télescope, sans réel succès.
La NASA indique que Kepler ne dispose désormais plus d’un contrôle suffisamment précis pour l’orienter vers des zones bien ciblées de l’espace situé au-delà du système solaire, mais que le télescope reste utilisable pour des missions d’observation impliquant moins de précision.
Certaines de ces exoplanètes se situent dans la zone habitable de leur système, et une nouvelle définition des conditions favorables à la vie a été recalculée grâce aux travaux de Kepler.
Les données collectées par le télescope fourniront encore du travail d’analyse aux scientifiques pendant de nombreuses années. La NASA a pourtant déjà annoncé qu’elle étudierait le financement d’une nouvelle mission Kepler pendant l’été 2014.