La NASA avait donné rendez-vous à la presse et au monde il y a quelques jours pour dévoiler les dernières trouvailles du télescope Kepler dont la mission principale est la recherche d’exoplanètes.
Depuis 3 ans, Kepler a identifié plus de 2300 exoplanètes parmi le parc de 150 000 étoiles constituant les constellations du cygne, de la balancer et du dragon.
La majeure partie du temps, le télescope ne fait que suggérer la présence d’une planète autour d’une étoile, en repérant des fluctuations lumineuses dans l’éclat des étoiles, correspondant au passage régulier d’un astre entre le télescope et la source lumineuse.
Récemment ce sont 3 planètes qui ont attiré l’attention des scientifiques, puisqu’elles se situent dans la zone dite habitable de leur étoile. Parmi les 3 planètes deux sont particulièrement candidates à l’hébergement de la vie Kepler-62e et Kepler-62f qui gravitent autour d’une étoile plus petite et plus froide que notre soleil. La troisième, Kepler-69c gravitant autour d’un soleil similaire au notre.
D’après les estimations de la NASA, ces planètes seraient telluriques, elles proposeraient donc une surface solide à base de roche, et pourraient proposer de l’eau sous forme de glace. Malheureusement il est actuellement impossible de définir la présence d’une atmosphère.
Chose intéressante, ces exoplanètes se situent à « seulement » 1200 années-lumière de nous. Malgré tout, selon les calculs des experts et d’après la taille de leur soleil, la température au sol des deux planètes se situerait entre -3 et -65 °C, des calculs qui ne prennent cependant pas en considération la probabilité d’une atmosphère.
Il y a un peu plus d’un an, Kepler découvrait Kepler-22 b, une exoplanète située à 600 années-lumière, suspectée d’être parcourue par un immense océan.
Le télescope a déjà largement rempli ses objectifs et repoussé les limites des scientifiques. En quelques années seulement, la vie dans l’univers est passée d’exceptionnelle et unique à une simple probabilité regroupant potentiellement des milliers de mondes. Il restera néanmoins sans doute de nombreuses années avant d’identifier une forme de vie extra-terrestre quelconque, les scientifiques disposant déjà d’une large base d’étude.