Avant Mars, c'est la Lune qui intéresse les scientifiques et les industriels pour marquer la première phase d'une éventuelle colonisation humaine du système solaire.
Notre satellite naturel constitue un champ d'expérimentation idéal pour les technologies nécessaires à une occupation durable d'autres mondes tout comme elle pourra jouer le rôle de point de départ pour des expéditions plus lointaines.
La NASA, qui s'inquiète aussi des grandes ambitions spatiales chinoises (avec plusieurs programmes d'exploration lunaire prévus), a donné une idée du calendrier qui doit permettre à des homme d'alunir de nouveau.
La première phase passera cependant par une station spatiale orbitant autour de la Lune, baptisée Gateway, et qui pourrait être occupée par des humains d'ici 2024. Ce n'est qu'ensuite, après 2026, que des astronautes mettront un pied sur la surface.
Le site The Verge note que si Donald Trump a fait du retour des astronautes sur la Lune une priorité, ce calendrier verra au mieux des humains dans la station orbitale à la fin d'un éventuel second mandat mais qu'un autre président tirera sans doute les lauriers du retour effectif d'Américains sur le sol lunaire.
Quoi qu'il en soit, la station Gateway aura un rôle important à jouer dans la capacité de l'humanité à se projeter au-delà de la planète Terre. Sauf qu'il reste à peu près tout à faire et qu'une partie du projet va dépendre aussi du succès du lanceur lourd SLS (Space Launch System) de l'agence spatiale américaine.
Deux missions d'essai (sans puis avec un équipage dans une capsule Orion) validant son fonctionnement et une troisième mission scientifique vers Europa, l'une des lunes de Jupiter, sont programmées avant de pouvoir s'atteler aux préparatifs lunaires.
Etant donné le nombre de technologies devant encore être finalisées, 2024 semble un timing plutôt ambitieux, sans parler d'un alunissage d'humains...