Tout en laissant des entreprises privées développer leur propre lanceur lourd, la NASA prépare son propre projet, baptisé SLS (Space Launch System), qui doit permettre de préparer les phases suivantes de l’exploration spatiale, avec la capsule habitable Orion.
Pressée de fournir des résultats, l’agence spatiale a tenté de proposer un calendrier initial de lancement assez agressif...qui ne cesse d’être reporté du fait des difficultés techniques rencontrées.
Après avoir espéré un premier tir pour novembre 2018, c’est maintenant la fin de l’année 2019 qui est visée...avec un report probable à mi-2020.
C’est ce que suggère un nouveau passage en revue du projet, comme tenu des obstacles de production des éléments, en évoquant la période de juin 2020. La NASA prend acte de ces difficultés potentielles mais veut toujours croire à un possible lancement en décembre 2019.
La toute première mission EM-1 (Exploration Mission 1) doit se faire avec une capsule Orion mais sans astronautes à bord, bien que leur présence ait été envisagée dès le premier tir d’essai pour gagner du temps dans le programme.
La NASA devrait tout de même être amenée à tester le système d’évacuation d’urgence de la capsule Orion avant le tir de la mission EM-1, d’ici avril 2019, alors qu'il était prévu après le premier tir du SLS. La mission EM-2, qui embarquera un équipage, pourrait alors être tentée en 2023.
Le super lanceur SLS doit à terme participer ensuite à la colonisation de la Lune et l'exploration de Mars. A cette fin, la NASA prépare le nécessaire pour une station cislunaire, le Deep Space Gateway, qui servirait de point de départ pour des missions d'exploration de l'espace lointain.