L'avenir de Kepler, le chasseur de planètes extrasolaires avait été remis en causes après une panne sérieuse l'immobilisant dans l'espace. Au mois d'aout dernier, et après une panne touchant deux des quatre roues à réaction du télescope, la NASA indiquant ne plus pouvoir permettre au projet de maintenir son programme initial.
Avec seulement deux roues fonctionnelles, c'est la pression exercée par les photons du soleil qui permet désormais de stabiliser le télescope, une technique qui vient d'être testée et qui porte ses fruits.
Malheureusement, cette nouvelle technique a ses contraintes puisqu'elle impose à Kepler d'orienter ses panneaux solaires dans un certain angle, et la position ne peut être ainsi tenue pendant plus de 75 jours. Un délai qui n'est pas suffisant pour déterminer si une planète suspectée est bel et bien une planète se déplaçant de façon régulière autour de son étoile, ou s'il s'agit d'un autre corps céleste. Kepler doit ainsi repérer le passage d'une planète devant son étoile au moins trois fois pour confirmer qu'il s'agit bien d'une planète, ce qui nécessite au moins 3 ans d'observation.
Malgré tout, Kepler reste suffisamment intéressant aux yeux de la NASA pour que l'agence ait prolongé sa demande de financement du programme pendant au moins deux nouvelles années. Bien qu'il ne puisse plus confirmer la présence de planètes, Kepler permettra de repérer de nouvelles étoiles et de chasser les corps en orbite autour de ces dernières. A ce titre, Kepler a déjà reçu sa nouvelle mission : observer plus de 100 000 jeunes étoiles.