D'une part, la situation financière difficile pour NEC qui avait annoncé peu avant un vaste plan social devant conduire à la suppression de 20.000 emplois sur deux ans, tandis que le groupe Toshiba était également durement touché, d'autre part, une forte dégradation de l'industrie japonaise des semiconducteurs, fortement affectée par les fluctuations de la demande en ces temps de crise économique.
Il pouvait alors paraître pertinent de chercher à se rapprocher pour fusionner certaines activités, dont leur activité semiconducteurs respective, et réduire les coûts de fonctionnement tout en créant des entités capables de mieux résister à la concurrence internationale.
Pas de fusion négociée des branches semiconducteurs
Dès le début, certains observateurs se sont montrés dubitatifs quant à cette hypothèse, les fusions dans l'urgence étant rarement des modèles d'efficacité par la suite et conduisant généralement à une séparation quelque temps plus tard, sans gain avéré ni en efficacité ni en coûts.
Pour mettre fin à la spéculation autour de cette idée de fusion, le groupe NEC publié un court communiqué officiel dans lequel il dément tout accord de rapprochement de sa branche semiconducteurs avec celle de son compatriote Toshiba Corporation.
Plus précisément, la société indique que les rumeurs de conclusion entre les deux groupes publiées dans la presse ne peuvent être ni confirmées ni considérées comme un fait à l'heure actuelle. Ce qui ne signifie pas que des négociations ne sont pas en cours.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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