Les composants mémoire auront été la bête noire du secteur des semiconducteurs en 2008. Alors que la plupart des segments de ce marché ont progressé, celui des puces mémoire s'est effondré, provoquant des chutes d'activité globale importantes.

Samsung pourrait ainsi réduire ses investissements sur le secteur de la mémoire Flash en 2009 ( la société a indiqué par la suite qu'elle gardait toutes les options ouvertes ) tandis que Toshiba et SanDisk ont réduit leur cadence de production.

Mais cela ne risque pas suffire au groupe japonais pour éviter une perte d'exploitation annuelle de l'ordre de 200 milliards de yens ( environ 1,7 milliard d'euros ), selon la presse économique japonaise, alors qu'il affichait un bénéfice de 238 milliards de yens en 2007.


Le segment des puces mémoire en cause pour Toshiba
Si Toshiba n'a pas souhaité commenter la rumeur, c'est bien le secteur des composants mémoire qui est pointé du doigt, les ventes de mémoire Flash NAND n'étant pas à la hauteur des investissements consentis depuis plusieurs années.

La crise économique mondiale a ralenti les ventes de produits électroniques contenant ces puces, conduisant à des surstocks pour les fournisseurs. En attendant de rééquilibrer l'inventaire, c'est la production qu'il faut freiner.

D'autres segments sur lesquels Toshiba est présent sont également touchés par des ventes en-dessous des attentes. Mais tout n'est pas noir puisque les équipements industriels pour centrales électriques et la branche des appareils médicaux ont bien progressé en 2008.

Ces informations, bien que non confirmées par la société, ont conduit à une plongée du titre de quelque 8% à la Bourse de Tokyo, entraînant d'autres chutes dans leur sillage.

Source : AFP