Avec la dernière mise à jour de son application pour Android TV et Google TV, Netflix ajoute le support de l'adaptation à la fréquence d'images. Cette possibilité est apparue dans Android TV 12.
Un appareil comme le Chromecast avec Google TV sur téléviseur propose ainsi un ajustement en fonction de la fréquence d'images du contenu. Plusieurs paramètres sont à disposition : fluide, non fluide et jamais.
Par défaut et si une application le demande, l'appareil ajuste sa sortie selon la fréquence d'images d'origine du contenu qui est consulté, dans la mesure où le téléviseur est en capacité d'effectuer une transition fluide.
Appareil source et de réception
L'application Netflix se met donc au diapason de la fonctionnalité. Le catalogue de la plateforme de SVOD est composé de vidéos capturées et encodées à différentes fréquences d'images. Elles vont de 23,97 images par seconde à 60 images par seconde. Le fameux fps (frames per second) ou ips.
Sur un appareil, le contenu est transmis puis décodé à sa fréquence d'images native. Après le décodage, l'appareil opère une conversion à la fréquence d'images de la sortie HDMI. Pour cette dernière, la configuration est basée sur les capacités du port d'entrée HDMI du téléviseur.
Les améliorations en vigueur pour la norme HDMI 2.1+ permettent à un appareil source d'envoyer le contenu vidéo à sa fréquence d'images native, sans besoin d'une resynchronisation HDMI. L'application Netflix en tire parti.
Judder ou les saccades
Netflix indique que son application sur un appareil source s'adapte pour exploiter plusieurs approches qui dépendent des capacités de cet appareil et de l'appareil de réception, tel le téléviseur.
Les préférences et paramètres de l'utilisateur sont également pris en compte pour lutter contre ce qui est autrement qualifié de judder.