L'aspiration à long terme de Neuralink est de créer une symbiose avec l'intelligence artificielle. Neuralink permet de construire une interface cerveau-ordinateur (ou BCI pour brain–computer interface) et utilise un robot pour l'installer chirurgicalement avec tous les composants nécessaires pour faciliter la communication directe entre les ordinateurs et notre cerveau.

La BCI de Neuralink est invasive, elle doit être implantée dans le crâne pour que de minuscules fils puissent être directement insérés dans le cerveau. Ces réseaux de petits «fils» d'électrodes flexibles sont au nombre de 96, avec jusqu'à 3 072 électrodes. Le robot neurochirurgical quant à lui est capable d'insérer six fils (192 électrodes) par minute de manière autonome.

Chaque fil peut être inséré individuellement dans le cerveau avec une précision micrométrique pour éviter la vascularisation de surface et cibler des régions cérébrales spécifiques. Le réseau d'électrodes est emballé dans un petit dispositif implantable qui contient des puces personnalisées pour l'amplification et la numérisation embarquées à faible puissance.

Neuralink logo

Seul un câble USB-C fournit un streaming de données sur toute la bande passante à partir de l'appareil. Vous avez bien lu, Neuralink va littéralement mettre un cordon USB-C dans ou sur votre tête. Bien que les détails ne soient pas encore clairs, il est supposé que le câble USB-C connecte l'appareil interne à un appareil portable externe qui envoie et reçoit des signaux extérieurs.

Musk a déclaré que l'appareil serait capable de «résoudre» de nombreuses affections cérébrales, du système nerveux et mental. Il a affirmé qu'il traiterait avec succès la majorité des maladies cérébrales, des accidents vasculaires cérébraux à Alzheimer.

Neuralink représente les premiers pas audacieux vers le transhumanisme pour notre espèce. Peut-être une future évolution qui se généralisera à l’avenir.

Elon Musk devrait effectuer une démonstration en direct de Neuralink ce vendredi soir à minuit heure française.