Lors d'une interview à la radio la semaine passée, Michael Bloomberg était interrogé sur la question de la violation de la vie privée liée à la multiplication de l'usage de drones de surveillances dans les villes, par des sociétés publiques, mais également privées.
Un discours teinté davantage de résignation que d'approbation, et qui relance un peu plus la question de la notion de vie privée dans un avenir entouré de caméras.
Des modules de reconnaissance faciale seront intégrés aux drones de surveillance, et Michael Bloomberg pose la question de savoir si un drone serait finalement moins bien perçu qu'un individu attendant devant la porte de chaque citoyen pour épier leurs faits et gestes sur la voie publique.
En outre, il faudra établir quelques bases légales pour encadrer et fixer des limites à l'usage de ces drones. Mais finalement, les drones de surveillances ne seraient-ils pas seulement la partie visible de l'iceberg ? Il y a quelques semaines, la Darpa présentait son dernier système de surveillance capable d'épier des individus à plus de 6km de hauteur...