La Switch de Nintendo n'aura pas résisté très longtemps aux assauts des pirates et la console peut ainsi être piratée grâce à une faille dans le bootrom de la console (du moins les modèles vendus avant juillet 2018).
Pour pirater la machine et profiter de jeux gratuits, il existe plusieurs solutions, notamment SX OS de la Team Xecuter qui propose un OS pirate et un dongle SX Pro. Or, l'équipe de pirate de vend pas directement ses licences et articles, mais profite d'un réseau de revendeurs dont certains sont également des revendeurs officiels de Nintendo et profitent d'un réseau particulièrement important.
Nintendo a donc choisi de poursuivre ces revendeurs qui proposent la vente de solutions de piratage pour sa console. C'est ainsi le cas pour Tom Dilts Jr du site UberChips ainsi qu'un autre groupe de personnes à la tête de plusieurs sites.
Le constructeur japonais demande 2500 dollars par "violation de trafic" ainsi qu'un arrêt des ventes. Uberchips n'est ainsi déjà plus accessible tandis que les autres sites visés sont encore dans l'attente d'un jugement.
Nintendo n'est pas du genre à baisser les bras face aux pirates, on se souvient que la marque avait intenté un procès contre des revendeurs de consoles piratées, notamment des NES classic embarquant des centaines de ROM illégales. À chaque fois, Nintendo n'hésite pas à faire des exemples pour tenter de dissuader les pirates et hackers.