Le groupe Nvidia a attisé la curiosité des amateurs de cartes graphiques avec son nouveau GPU Rubin CPX, certes dévoilé dans un contexte tourné vers l'intelligence artificielle et pas attendu avant l'an prochain mais exploitant l'architecture graphique Rubin qui prendra la suite de l'actuelle Blackwell / Blackwell Ultra.
Au-delà de ses applications IA, de nombreuses analyses suggèrent que ce GPU pourrait bien incarner la prochaine architecture phare de la gamme gaming avec la carte graphique GeForce RTX 6090 qui succèdera à la RTX 5090.
Une architecture taillée pour la puissance
Le Rubin CPX repose sur une architecture monolithique pensée pour allier efficacité énergétique et performances extrêmes. Selon les informations révélées, il disposerait de 16 Graphics Processing Clusters (GPC), chacun comprenant 6 Texture Processing Clusters (TPC), ce qui donne un total impressionnant de 192 SMs (Streaming Multiprocessors ou multiprocesseurs de streaming).
Pour un usage gaming, cette configuration pourrait même atteindre 256 SMs, soit une amélioration notable par rapport à l'actuel GB202 du RTX 5090 (192 SMs). Plus marquant encore, on parle d'un total possible atteignant jusqu’à 28 000 cœurs CUDA, soit une hausse de 28% par rapport à la génération précédente.
Ce bond en avant en termes de puissance promet d’imposer la GeForce RTX 6090 comme la nouvelle référence pour le jeu vidéo extrême, laissant présager une expérience fluide même sur les titres les plus gourmands.
Caractéristiques techniques solides et innovantes
Parmi les spécifications clés, Rubin CPX intègre 256 unités de rasterisation (ROPs), un bus mémoire GDDR7 en 512 bits et la prise en charge de la norme PCIe 6.0, gage de bande passante accrue.
Si Rubin CPX est accompagnée de 128 Go de mémoire GDDR7, il reste à voir à quel point la future RTX 6090 sera proche de la configuration du premier GPU IA Rubin.
Rubin CPX : un lien fort avec la future GeForce RTX 6090 ?
Les rendus récemment dévoilés par NVIDIA montrent que Rubin CPX embarque les composants essentiels d’une carte graphique classique comme des unités de rasterisation et moteurs d’affichage, éléments non nécessaires sur un GPU purement destiné à l’IA.
Ces détails ont conduit certains analystes à penser que cette puce pourrait bien être la base du GPU de la prochaine GeForce RTX 6090...en supposant que les rendus montrent réellement le GPU Rubin CPX, comme le fait remarquer le site Videocardz.
Le lien est renforcé par sa comparaison avec le modèle RTX 5090 GB202, dont il reprend certains codes tout en proposant des améliorations visibles pour pousser plus loin les performances tout en profitant des atouts de la nouvelle architecture graphique.
Vers une nouvelle ère pour NVIDIA et le gaming
Si Rubin CPX confirme son rôle précurseur dans la future GeForce RTX 6090, NVIDIA pourrait ainsi proposer une carte capable non seulement de dépasser ses prédécesseurs en termes de puissance pure, mais aussi d’embrasser des fonctions avancées liées à l’intelligence artificielle et au traitement vidéo en très haute définition.
Il faudra vérifier si la future carte graphique gaming exploitera elle aussi l'interface PCIe Gen 6 ou bien si elle restera sur le PCIe 5.0 de la gamme actuelle. Avec son imposant bus mémoire et sa VRAM GDDR7, elle devrait atteindre les 2 To/s de bande passante, comme Rubin CPX.
Cette convergence entre performance graphique et intelligence artificielle pourrait transformer les usages, avec des jeux plus réalistes, une meilleure prise en charge de la création de contenu multimédia et une fluidité renforcée dans toutes les tâches visuelles complexes.
Mais tout ceci reste encore spéculatif et demandera du temps pour être finalisé. En effet, le GPU Rubin CPX n'est pas attendu avant fin 2026 et l'on n'a encore aucune idée du calendrier pour une série de GPU gaming RTX 60.