Le concept de Ohlala est simple : proposer aux Allemands qui peinent à boucler leurs fins de mois de se faire un peu d'argent en proposant leurs charmes à travers une application dédiée.
Tout comme certains s'improvisent chauffeurs particuliers via l'application Uber, Ohlala permettrait ainsi à chacun de s'adonner au plus vieux métier du monde : la prostitution. L'application faciliterait les rencontres en misant sur la géolocalisation des prestataires et des clients. Pour éviter de tomber sous le coup d'une poursuite pour proxénétisme, Ohlala ne permettra que de s'échanger les numéros de téléphone et de définir un lieu de rencontre. C'est sur place ou par téléphone que se négocieront les tarifs et prestations.
Nuance toutefois au niveau de la rémunération de la plateforme, qui indique être gratuite pour les clients... Sans préciser ce qu'il en est des prestataires. Une situation délicate qui devra s'accommoder des lois qui sanctionnent l'organisation de rendez-vous sexuels rémunérés.
Ohlala aura déjà un premier obstacle devant lui : son financement nécessite des investisseurs parés à s'engager dans un service inédit à la limite de la loi et qui fait déjà l'objet de beaucoup de critiques.