Fortement soutenue par Microsoft et très impliquée dans la course à l'intelligence artificielle qui la pousse à aller toujours plus vite, quitte à mettre en retrait les questions de sécurité, la startup OpenAI prépare aussi des projets de long terme sous l'impulsion de son dirigeant Sam Altman.

Des intelligences artificielles génératives plus puissantes à une intelligence artificielle générale, il faudra mettre en place beaucoup de capacité de traitement IA pour atteindre la masse critique faisant émerger une super intelligence.

Le Wall Street Journal affirme que l'entreprise serait en discussions avec Helion, une société dont le même Sam Altman et président du conseil d'administration. L'objectif serait de pouvoir accéder à l'électricité produite par un futur réacteur à fusion nucléaire que Helion espère mettre en service à partir de 2028.

De l'énergie de fusion nucléaire pour Stargate ?

Helion est déjà un fournisseur d'électricité pour Microsoft et une extension d'approvisionnement à OpenAI peut sembler logique, même si, une nouvelle fois, un mélange des genres semble prévaloir dans la gouvernance de Sam Altman. Ce dernier ne participerait pas directement aux négociations, selon le journal économique.

Helion reacteur fusion nucleaire

Cet approvisionnement d'électricité bas carbone permettrait d'alimenter des datacenters IA et la question se pose de son rôle dans la création d'un mystérieux supercalculateur Stargate dédié à l'intelligence artificielle et conçu par OpenAI et Microsoft pour 100 milliards de dollars et dont le démarrage serait prévu lui aussi en 2028.

Encore faudra-t-il concrétiser les projets

Problème, le réacteur à fusion nucléaire de Helion n'est encore qu'une ébauche expérimentale sans preuve encore d'une capacité à être construit et à constituer une source fiable d'électricité.

Stargate, de son côté, nécessiterait pas moins de 5 GW d'énergie pour fonctionner et un approvisionnement depuis un réacteur à fusion nucléaire serait évidemment un atout non négligeable...si les différents projets arrivent bien à leur terme.

Source : The Register