Au mois d'octobre dernier, SFR et Bouygues Telecom ont réalisé une expérimentation LTE Advanced à Marseille et Bordeaux pour respectivement des débits réels en téléchargement de 174 Mbps et 160 Mbps. Pour cette évolution de la norme LTE connue par le grand public sous le nom de 4G, SFR et Bouygues Telecom ont agrégé les deux bandes de fréquences 2 600 sur 15 MHz et 800 sur 10 MHz, soit 25 MHz.
Toujours dans le cadre d'une expérimentation de la technologie LTE Advanced, Orange vise des débits théoriques de 300 Mbps, soit le double de ce qu'il propose commercialise actuellement en exploitant la bande de fréquences 2 600 sur 20 MHz à l'instar de Free Mobile.
Cette expérimentation sur le terrain se déroulera à Bordeaux d'ici la fin de l'année sur trois sites à forte densité urbaine. Elle consistera à agréger un canal de 2 x 20 MHz dans la bande 2,6 GHz et un canal identique dans la bande 3,5 GHz. Pour cette expérimentation en mode de duplexage fréquentiel, Orange a donc obtenu l'autorisation de l'Arcep d'exploiter une nouvelle bande de fréquences 3 500 MHz.
L'autorité des télécoms précise qu'elle " accueillera favorablement toute demande d'expérimentation destinée à favoriser et accélérer le développement du très haut débit mobile ". La porte est donc laissée ouverte pour d'autres opérateurs.
Pour l'expérimentation, Orange est soumis à une obligation de non interférence vis-à-vis des autres utilisateurs de la bande de fréquences (bandes de fréquences adjacentes). Le cas échéant, l'expérimentation devra cesser immédiatement.
Il n'est pas encore précisé quand le déploiement de la 4G LTE Advanced pourra avoir lieu. L'opérateur coréen SK Telecom avait été le premier à se lancer.