L'un des points restant à régler concernerait la prise de participation de Martin Bouygues dans Orange. Ce dernier n'a pas caché sa volonté d'obtenir 15% de contrôle de l'opérateur historique en échange du démantèlement de Bouygues Telecom permettant un retour à un marché mobile français à trois opérateurs.
De son côté, l'Etat, principal actionnaire d'Orange, souhaite conserver au moins 20% de présence (il en détient 23% actuellement) et souhaiterait limiter l'influence de Bouygues. Selon BFMTV, l'Etat, qui ne souhaitait pas une montée au capital de plus de 9%, serait maintenant d'accord pour laisser l'homme d'affaires atteindre 12% de contrôle.
Cela ne correspond toujours pas aux attentes initiales du groupe Bouygues mais cela pourrait constituer une première base que l'entreprise pourra toujours renégocier par la suite pour atteindre son objectif. Surtout, cela pourrait permettre d'atteindre un consensus d'ici le 31 mars, date limite des négociations. Il reste toutefois toujours à voir si ces beaux projets sur le papier trouveront grâce aux yeux de l'Autorité de la Concurrence