En souscrivant à ces principes User Generated Contents, ils se sont par exemple engagés à mettre en place de meilleures technologies de filtrage pour bloquer les contenus frauduleux avant diffusion, ou encore conserver pendant 60 jours les informations concernant des utilisateurs ayant mis en ligne du contenu, histoire de les communiquer en cas d’infraction constatée. Cette initiative a été saluée par Winston Maxwell, avocat français du cabinet américain Hogan & Hartson qui a indiqué à l’agence de presse Reuters que " les sites de partage de vidéos sont en train de s’autoréguler, de se responsabiliser ". Bon point pour ces sites donc, même si on notera au passage que Google, propriétaire de YouTube, n’a pas signé cette charte UGC.
Maxwell ne met d’ailleurs pas l’infraction aux droits d’auteur sur les sites de partage de vidéos et via P2P ou téléchargement sur le même pied d’égalité. Pour lui, une mise en ligne de ce qui reste un extrait d’une vidéo sur un site de partage peut inciter l’internaute à l’achat, ce qui n’est pas le cas ailleurs. " On peut penser qu’un titre musical téléchargé illégalement est un titre qu’on n’achètera pas ". Le manque à gagner pour l'industrie lésée serait donc considérable.