Ce sont plusieurs plateformes comme Github, BitBucket ou encore GitLab qui ont été ciblées en simultanée par un groupe de hackers. Ces plateformes proposent des dépôts privés permettant aux développeurs de partager leur travail et d'y publier des mises à jour. Ces espaces sont consultés par des millions de personnes chaque jour, et certains logiciels intègrent directement des accès à ces dépôts pour leur fonctionnement.

Mais récemment, un groupe de hackers a réussi à pirater environ 400 comptes dont les dépôts ont été vidés : plus de code source, plus de commits mais un message invitant le propriétaire à reverser 0,1 bitcoin dans un délai de 10 jours à une adresse spécifique afin de récupérer les fichiers.

Les pirates menacent ainsi de rendre les fichiers accessibles au public ou de les supprimer, en fonction de leur intérêt, si les propriétaires décident de ne pas payer. Si les développeurs ont sans aucun doute tous conservé une copie de leur travail, l'idée de voir leur code source affiché en public pourrait ne pas être agréable... les risques de violation de droit d'auteur pèsent ainsi sur les développeurs concernés, qui n'auront jamais l'assurance toutefois que leur travail fuite, même s'ils paient la rançon exigée.