Le fondeur Qualcomm est toujours très bien implanté sur le segment des processeurs pour appareils mobiles, malgré une concurrence qui s'intensifie et alors que l'on arrive bientôt au point de passage d'une génération de processeurs mobiles à l'autre qui peut conduire à d'importantes modifications du paysage industriel.

L'année 2011 lui a été globalement très favorable, ses composants étant très présents dans les smartphones, un peu moins dans les tablettes tactiles, mais le fondeur joue sur de multiples tableaux ( modems, solutions de connectivité sans fil, droits de licence ) qui lui assurent de nombreuses sources de revenus.

Pour son premier trimestre fiscal 2012 ( terminé fin décembre 2011 ), Qualcomm annonce des résultats record avec un chiffre d'affaires amélioré de 40% sur un an, à 4,68 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel de 1,55 milliard de dollars (+24%) et un bénéfice net de 1,40 milliard de dollars, soit 20% de mieux qu'à la même période l'an dernier et 33% de plus qu'au trimestre précédent.


Pas d'inquiétudes sur l'ensemble de l'année
Qualcomm logo Les valeurs sont supérieures aux attentes des analystes et ont fait grimper le cours en bourse du fondeur de 5% après l'annonce des résultats. La société profite d'une présence sur tous les segments du marché, des smartphones haut de gamme aux processeurs pour smartphones d'entrée de gamme, avec des possibilités de mettre à jour les plates-formes matérielles par de nouvelles générations de processeurs sans avoir à  repartir de zéro.

Qualcomm veut ainsi exploiter le nouveau filon de la demande sur les marchés émergents, dont les analystes prédisent la forte montée en volume dès cette année. Même si cela peut affecter les marges, Qualcomm compte sur les volumes dégagés pour compenser la baisse de rentabilité.

Preuve de sa confiance en sa position sur le marché, le groupe a même relevé ses objectifs de résultats sur l'année, passant d'une fourchette de 18 à 19 milliards de dollars à une prévision de 18,7 à 19,7 milliards de dollars, associé à un relèvement du bénéfice. Des nouvelles qui ne peuvent que ravir les investisseurs.