La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques a récemment fait resurgir l'idée d'un élargissement de l'assiette de la redevance audiovisuelle aux résidences secondaires et à tous les écrans qui permettent d'accéder au service public de télévision.

Cette question revient inlassablement dans débats parlementaires en France et a pour le moment toujours été rejetée. L'extension de la redevance aux écrans d'ordinateurs - et il faut sans doute entendre aux ordinateurs, tablettes, smartphones et tout support recevant la télévision - refera une énième fois son apparition.

Au micro de RTL, la ministre de la Culture et de la Communication a annoncé que cette question sera examinée par le gouvernement pour 2013. Aurélie Filippetti a déjà précisé que le cas échéant, la taxe ne viendrait pas s'ajouter aux foyers qui s'acquittent déjà de la redevance :

" Cela serait évidemment une redevance par habitation. On ne paiera pas une redevance ( en plus ) si on a un ordinateur et une télé. Il n'y aura pas une redevance en plus. Aujourd'hui, il y a déjà des gens qui n'ont pas de télé et qui ont un écran d'ordinateur. En Allemagne ça se fait déjà. "

La contribution à l'audiovisuel public ( appelée redevance audiovisuelle jusqu'en 2009 ), finance les organismes publics de télévision et de radiodiffusion ( France Télévisions, Arte-France, Radio France, Réseau Outre-Mer 1ère, RFI, Institut national de l'audiovisuel).

Une seule contribution est due par foyer pour un paiement commun avec la taxe d'habitation. Actuellement, son montant ( indexé sur l'indice des prix à la consommation ) est de 125 euros pour la France métropolitaine ( 80 euros pour les département d'outre-mer ).