La police de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie a démantelé ce qu'elle décrit comme une cellule locale d'un réseau international de criminalité en ligne aux rituels macabres. Quatre hommes ont été arrêtés à Sydney dans le cadre de cette opération d'envergure, mettant un coup d'arrêt à la diffusion de contenus d'une violence inouïe.

Police australie

Comment l'enquête a-t-elle abouti à ces arrestations ?

L'affaire a été pilotée par la "Strike Force Constantine", une unité spéciale mise en place en avril pour enquêter sur des signalements de matériel pédopornographique à thématique satanique. Les enquêteurs ont patiemment remonté la piste d'un site web hébergé à l'étranger, plateforme d'échange pour ce réseau. C'est en novembre que les investigations ont permis d'identifier une cellule particulièrement active à Sydney.

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Le 27 novembre, des descentes coordonnées ont été menées dans plusieurs banlieues, notamment à Waterloo, Ultimo et Malabar. Des unités d'élite, dont le Public Order and Riot Squad, ont été mobilisées pour procéder aux interpellations et sécuriser les preuves numériques, qui s'annonçaient déjà volumineuses et accablantes.

Arrestation Australie

Quel était le profil du principal suspect ?

À Waterloo, les forces de l'ordre ont arrêté Landon Germanotta-Mills, un homme de 26 ans. La police le présente comme un acteur majeur et un meneur présumé du groupe. Il fait face à une multitude de chefs d'accusation graves, incluant la mise à disposition de matériel d'abus sur mineurs via un service de télécommunication et la possession de contenus de bestialité. La justice a immédiatement refusé sa libération sous caution, soulignant la gravité des faits reprochés dans ce dossier de pédophilie.

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Ironiquement, Germanotta-Mills se présentait comme le fondateur d'un site d'information indépendant visant à "dénoncer les abus institutionnels". Cette double vie présumée ajoute une couche de complexité sordide à l'affaire. Trois autres hommes, âgés de 39, 42 et 46 ans, ont également été arrêtés dans un immeuble de Malabar et font face à des accusations similaires.

Quelle est l'ampleur du matériel saisi ?

La commandante de la Sex Crimes Squad, Jayne Doherty, a qualifié les découvertes d'"abjectes". Les premiers examens des appareils saisis ont révélé des milliers de vidéos et d'images. Ces contenus montreraient des abus d'enfants, parfois âgés de seulement 5 à 12 ans, dans des scènes impliquant des tortures, des rituels et des symboles liés au satanisme et à l'occulte.

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Au-delà de l'extrême violence des images, les enquêteurs s'attellent désormais à une tâche titanesque : identifier les victimes, en Australie comme à l'étranger. L'aspect international du réseau complique cette mission cruciale, mais la coopération policière transnationale est en cours pour tenter de remonter toutes les branches de cette organisation criminelle et, surtout, secourir d'éventuels enfants encore en danger.

Foire Aux Questions (FAQ)

Quelles sont les accusations précises portées contre les suspects ?

Les quatre hommes sont accusés de divers délits, principalement liés à la possession, la distribution et l'accès à du matériel d'abus sexuel sur enfants. Le suspect principal, Landon Germanotta-Mills, fait face à 14 chefs d'accusation, incluant la mise à disposition de ces contenus. Des charges liées à la bestialité et à la possession de drogue ont aussi été retenues pour certains d'entre eux.

Quelle est la prochaine étape judiciaire ?

Les quatre suspects se sont vu refuser leur libération sous caution. Ils resteront en détention provisoire jusqu'à leur prochaine comparution devant le tribunal, prévue pour l'année prochaine, le 29 janvier pour le principal accusé. L'enquête se poursuit activement en parallèle.

Le réseau était-il uniquement basé en Australie ?

Non, la police australienne affirme qu'il s'agit d'un réseau international. La cellule de Sydney utilisait un site web administré depuis l'étranger pour partager le matériel. Les investigations continuent pour déterminer l'étendue complète du réseau au-delà des frontières australiennes et identifier d'autres membres potentiels.