
Le bénéfice avant impôt au deuxième trimestre est de 327 millions d'euros, à comparer avec le résultat de 211 millions en 2006, mais en-deçà des attentes de analystes ( 385 millions ). L'explication réside dans l'implication de Sony Ericsson sur le marché de l'entrée de gamme, qui a augmenté son volume de ventes mais fait chuter le prix moyen de vente des terminaux de 145 € en 2006 à 125 € pour ce trimestre.
Motorola toujours en berne

La position d' Ed Zander à la tête de Motorola est de plus en plus difficile à tenir. Après la tentative de putsch de l'homme d'affaires Carl Icahn au mois de mai pour entrer au conseil d'administration du deuxième fabricant mondial de mobiles, les rumeurs de démission du président de Motorola ont fait grimper fortement l'action à Wall Street hier.
Motorola continue de chercher des solutions et a nommé un nouveau dirigeant pour sa division Téléphonie mobile. Stu Reed aura fort à faire pour relancer l'activité de cette branche et regagner la confiance des actionnaires.
Pour le deuxième trimestre, Motorola a vendu entre 35 et 36 millions de mobiles et n'a toujours pas réussi à atteindre l'équilibre financier pour cette branche d'activité, alors que près de 7500 suppressions d'emploi sont prévues cette année.
Les parts de marché perdues par Motorola bénéficie aux quatre autres sociétés du Top 5 et notamment à Nokia, dont l'objectif d'accroître encore ses parts de marché (36% actuellement) est en passe de se réaliser.