interdiction mobile Comme prévu, une réunion s'est tenue le vendredi 18 octobre 2008 à la demande d' Eric Besson, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, entre représentants du gouvernement ( les associations de consommateurs et militantes n'étaient pas conviées ) pour réfléchir sur les suites à donner aux récentes affaires concernant le démantèlement d'antennes-relais.

L'objectif était de faire un point sur la question et d'envisager éventuellement des mesures. Cependant, celles-ci ne peuvent aller bien bien loin puisque, malgré les tentatives de polarisation de l'opinion, les preuves d'un danger des émissions électromagnétiques des téléphones portables et des antennes-relais ne sont toujours pas établies scientifiquement.

En attendant la publication de l'étude Interphone, dont on ne peut toujours pas dire grand-chose des résultats préliminaires, malgré ce que beaucoup ( comprendre " trop " ) de médias laissent entendre prématurément, un train de mesures a été mis en avant lors de la réunion, sur la base du principe de précaution uniquement.


Des mesures pour renforcer l'information au consommateur
Les propositions vont du renforcement de l'information au consommateur ( incitation à la modération de l'utilisation des téléphones portables, documentation des implantations des antennes-relais ) à l'obligation de commercialiser des kits mains libres en passant par l'interdiction de publicité pour les mobiles visant les enfants de moins de 12 ans.

Ces mesures sont finalement peu différentes de ce que préconisent déjà l' OMS, le Ministère de la Santé ou la Fondation Santé et Radiofréquences, mais leur application pourrait être désormais plus stricte, ou du moins encadrée par le gouvernement.

Rappelons que les antennes-relais sont au coeur de plusieurs affaires judiciaires et que des démantèlements ont été décidés là encore au seul nom du principe de précaution, les juges estimant que ce dernier était suffisant pour les justifier.
Source : AFP