Eric Besson La décision du Tribunal de Grande Instance de Nanterre de reconnaître implicitement le danger potentiel des émissions de radiofréquences des antennes-relais sur la santé humaine, et par là d'en autoriser le démantèlement, pourrait conduire à une cascade de procès similaires.

Nous évoquions il y a quelques semaines une plainte au pénal contre Bouygues Telecom afin d'obtenir le retrait d'une antenne-relais placée au coeur d'un quartier, jugée nocive pour la santé de certains de ses habitants, certificats médicaux à l'appui.


Faire le point avec les acteurs et les représentants du gouvernement
Dès lors, va-t-on assister à un démontage en série des antennes-relais, ce qui risque rapidement de devenir problématique pour assurer une couverture mobile correcte et d'imposer de renforcer la puissance d'émission des antennes restantes ?

Eric Besson, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique souhaite évaluer l'état de la situation avec divers intervenants. Il organisera ainsi une réunion de travail le 17 octobre prochain sur le thème de l'implantation des antennes-relais.

" Le but est de faire un point neutre et objectif sur ce dossier ", souligne le porte-parole du secrétaire d'Etat. La réunion rassemblera des représentants du ministère de la Santé, du secrétariat d'Etat à l'Aménagement du territoire, du ministère de l'Economie, de l'Association des maires de France, ainsi que les trois opérateurs mobiles français, Orange, SFR et Bouygues Telecom.

Rappelons qu'actuellement le consensus estime que les antennes-relais sont sans risque sur la santé et les mesures de champ régulièrement effectuées sont accessibles sur le site de l' Agence Nationale des Fréquences ANFR )
Source : Les Echos