Sans faire de catastrophisme et tout en reconnaissant les avancées techniques qu'ils vont permettre, des institutions comme la Royal Commission on Environmental Pollution britannique ou le National Research Council américain regrettent le manque de coordination de la recherche et la trop faible prise en compte de leurs effets intrinsèques.
Débat public à l'automne
Le gouvernement français croit aux possibilités des nanotechnologies mais souhaite également faire le point sur cette question de leurs effets sur la santé. Au mois de décembre, Nicolas Sarkozy a promis un doublement des crédits de recherche dans ce domaine, les portant à 350 millions d'euros sur cinq ans, mais avec la condition qu'une partie de cette manne soit consacrée à leur impact sur la santé et sur l'environnement.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, et Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, proposent donc d'organiser un débat public à l'automne 2009 dont la conduite sera assurée par la Commission nationale du débat public, autorité indépendante du gouvernement, afin d'en assurer la transparence, et qui devra lui remettre une synthèse qui servira de base aux décisions ultérieures de régulation des nanotechnologies.
A l'heure où les effets des radiofréquences émises par les antennes-relais sur la santé font plus que jamais débat, avec pour conséquences des démantèlements de site et une défiance du public, il est important de définir un cadre des usages et limitations des nanotechnologies en amont de leur diffusion massive.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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