Finalement, SEGA a attendu ses 60 ans pour révéler deux projets particulièrement intéressants, évoqués il y a quelques jours par Famitsu.
La marque proposera ainsi prochainement la Game Gear Micro, une console portable qui surfe sur le succès des consoles rétro et qui reprendra le concept de la console sortie en 1990. La console était particulièrement prisée des joueurs à l'époque pour son écran LCD couleur, mais aussi vivement critiquée pour sa consommation excessive : il fallait prévoir une foule de piles pour en profiter sur le trajet des vacances... Et si SEGA est allé jusqu’'à proposer des batteries et même un tuner TV pour sa console, elle n'a finalement pas eu autant de succès que la console portable de Nintendo, la GameBoy.
La Game Gear Micro sera une console plus petite que celle d'origine, voire même ridiculeusement petite : on évoque 8 cm de long, 4,3 cm de haut pour 2 cm d'épaisseur. L'écran sera également ridicule avec seulement 1.15 pouce (2,9 cm de diagonale). En rapport, les boutons paraissent démesurés pour rester utilisables... Comme pour la Game Gear, on pourra toutefois y ajouter une loupe, rebaptisée Sega Big Window , l'accessoire sera livré avec les précommandes du pack le plus imposant qui s'annoncent à un prix assez élevé : environ 245€ pour un pack de 4 machines, puisque la Game Gear Micro sera déclinée en 4 couleurs. Chacune disposera de 4 jeux préinstallés différents pour chaque couleur.
La disponibilité est annoncée au 6 octobre prochain au Japon au prix d'environ 50€ pour chaque machine.
L'autre annonce de SEGA sans doute plus importante concerne le lancement d'une solution de Fog Gaming et qui concernerait surtout le marché japonais.
Le système reposerait ainsi grandement sur l'exploitation des salles d'arcade et notamment l'exploitation des CPU et GPU des bornes d'arcade présentes au Japon pour proposer des jeux d'arcade directement aux utilisateurs chez eux en streaming, y compris lorsque les salles d'arcade ne sont pas ouvertes. Cela permettrait aux gérants de ces espaces encore très populaires au Japon d'optimiser leurs revenus en dehors des heures d'ouverture.