Avec l'arrivée de Free Mobile en début d'année, les opérateurs mobiles français ont connu une phase de difficulté en voyant migrer de nombreux clients vers le nouvel opérateur. La situation s'est stabilisée depuis mais en ayant récupéré plusieurs millions d'abonnés en l'espace de quelques mois et en mettant la pression sur le prix des forfaits, Free Mobile oblige certains d'entre eux à se réorganiser.
Chez l'opérateur SFR, contrôlé par le groupe média Vivendi, cela s'est traduit par le départ du PDG Frank Esser et par une réorganisation interne s'accompagnant de suppressions d'emplois. L'une des questions posées reste le nombre d'emplois concernés.
Si le chiffre de 500 emplois était avancé au mois de mai 2012, c'est désormais plutôt de 1500 à 2000 emplois supprimés que craignent les syndicats. Le chiffre est avancé par FO qui souligne son inquiétude dans un courrier adressé au ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, qui s'était montré attentif à l'évolution de l'emploi sur le marché mobile.
SFR n'ayant toujours pas détaillé son plan social, le mystère reste entier, les estimations générales tournant actuellement autour de 1000 emplois. Le syndicat FO demande à rencontrer le ministre pour discuter de la tournure du marché, alors que Bouygues Telecom prévoit également un plan de départs volontaires affectant plus de 500 postes.
Après les déclarations assez fermes du gouvernement au mois de juillet sur le soutien à l'emploi dans le secteur, le syndicat veut obtenir une garanties.
Publié le
par Christian D.
Source :
Reuters
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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