Pas pressés pour l'Europe
La PS3 est là pour longtemps, et forcément, il faut penser à mettre ce temps à profit pour engranger de l'argent, bien plus que ce qui a été perdu jusqu'à présent. Ajoutez à cela qu'Andrew House poursuit son argumentaire en avançant que l'Europe sait reconnaître la valeur des choses, et ne serait donc pas si dérangée que cela par le coût actuel de la machine.
"Je ne voudrais pas insister, mais la PlayStation 3 a un cycle de vie d'une durée de dix ans et il y a des questions de coût et de rentabilité. Nous ferons ce qu'il faut avec le prix quand tous ces facteurs seront alignés. Est-ce que les gens en achèteraient plus si elle était moins chère ? Bien sûr. Mais d'un autre côté, il y a un challenge marketing inhérent. Je pense qu'en Europe les gens voient la valeur de la machine, le Blu-ray et les services réseau, et prennent tout ceci en considération au lieu de se focaliser uniquement sur le prix."
Faut-il comprendre par là qu'en achetant cher, on n'incite pas les constructeurs à baisser les prix ? La logique est là, mais on n'a jamais vu une console être boycottée par les consommateurs seulement à cause de son coût. Le succès peut être moindre, certes, mais on voit mal les joueurs mettre une telle pression sur certains acteurs de l'industrie pour avoir une console abordable.