La firme SpaceX s'emploie à renforcer son savoir-faire en matière de lanceurs réutilisables, première étape vers la colonisation de la Lune et d'autres planètes, et travaille toujours à finaliser sa capsule Dragon qui devrait pouvoir emporter astronautes à l'occasion d'un vol dès 2018.
A plus long terme, c'est la conquête de la planète Mars qui l'occupe, même si le calendrier a récemment été réaménagé pour repousser l'objectif du lancement et de l'atterrissage d'une première casule Red Dragon à 2020, le temps de pouvoir gérer les projets plus urgents.
Red Dragon
D'ici là, SpaceX travaille avec la NASA et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) pour déterminer les sites martiens les plus pertinents pour y poser une capsule, avec différents critères à prendre en compte, dont celui de la présence de glace à proximité qui pourrait servir ultérieurement à une colonisation de la planète, mais aussi celui, pas forcément compatible, de pouvoir disposer d'importantes quantités d'énergie solaire et de températures plus clémentes.
Essai du moteur Raptor
Quatre sites candidats auraient ainsi été répertoriés à proximité de l'équateur martien mais trois d'entre eux s'avèrent particulièrement rocheux, et donc risqués pour y poser la capsule Red Dragon sans dommage.
Le quatrième site, Arcadia Planitia, semble plus propice avec une zone plus dégagée. Ces points à la surface martienne pourraient rapidement devenir les passerelles entre la Terre et la planète rouge et assurer l'acheminement de fret pour les besoins d'une colonie humaine sur Mars.
La capsule Red Dragon pourra transporter jusqu'à 1 tonne de marchandises et d'équipement et SpaceX compte bien en lancer à un rythme soutenu dès que possible.