La firme SpaceX poursuit ses essais pour mettre au point son vaisseau spatial Starship mais le rythme rapide mensuel des lancements amorcé en début d'année s'est légèrement étendu en laissant passer deux mois d'affilée.
Les septième et huitième vols d'essai ont été marqués par la destruction du vaisseau Starship après perte de contrôle tandis que l'étage principal Super Heavy du lanceur a pu être récupéré avec un retour sur Terre en douceur grâce à la pince Mechazilla.
SpaceX n'a donc pas encore réussi à atteindre l'un de des objectifs : récupérer à la fois le booster Super Heavy et le vaisseau Starship. La firme d'Elon Musk y parviendra-t-elle lors du neuvième vol d'essai ?
Une notice qui dévoile peut-être la fenêtre de tir
Les préparatifs pour ce dernier ont démarré avec des essais de mise à feu à statique des moteurs, signalant un lancement à plus ou moins court terme. Et le Flight 9 pourrait intervenir assez vite. Une notice a été émise appelant les navires à éviter la zone autour de Boca Chica entre le 13 et le 23 mai prochain.
Cela pourrait bien correspondre à la fenêtre pour une nouvelle tentative de mise en orbite de Starship avec un troisième essai pour tenter de récupérer le vaisseau à l'aide de la pince Mechazilla.
Tant SpaceX que la FAA (Federal Aviation Administration) n'ont pas encore communiqué sur les raisons de l'échec de la récupération de Starship durant le précédent vol d'essai ni sur les correctifs apportés.
Starship, un élément important du programme Artemis
La firme veut continuer de tester le redémarrage en orbite des moteurs de Starship, un élément crucial pour permettre sa rentrée dans l'atmosphère de façon optimale mais aussi pour de futures opérations d'approche quand la fusée servira de station-service spatiale pour des missions d'exploration lointaine.
Le vaisseau de SpaceX doit participer aux futures missions du programme Artemis préparant le retour des humains sur la Lune mais il reste à voir comment ce projet va être remanié avec le projet de coupe d'un quart du budget de la NASA voulu par l'administration Trump.
En attendant, la validation des techniques de transfert de carburant est un impératif pour envisager sereinement les missions Artemis dont les étapes 2 (vol habité autour de la Lune) et 3 (alunissage d'un équipage) ont déjà connu un premier report.