Il y a quelques mois, Sprint, propriété du japonais Softbank et T-Mobile, propriété de Deutsche Telekom annonçaient la volonté de fusionner les deux opérateurs américains dans le but de concurrencer les principaux acteurs du marché local, Verizon ainsi qu' AT&T.
Mais après réflexion, les maisons mères des deux opérateurs ont annoncé renoncer à la fusion, ne souhaitant pas céder trop de contrôle sur leurs actifs respectifs. Dans le meilleur des cas, la fusion aurait permis à la nouvelle entité de se positionner à la troisième place des opérateurs américains, place déjà occupée à l'heure actuelle par T-Mobile, Sprint se positionnant à la quatrième place avec un tiers d'abonnés comparé à Verizon.
Les grands gagnants de l'abandon du projet sont avant tout les consommateurs, qui profiteront d'une concurrence maintenue sur les prix avec des offres toujours plus nombreuses. Sprint et T-Mobile ont toujours maintenu une stratégie agressive au niveau des tarifs proposés pour s'accaparer les clients qui ne souhaitent pas investir trop lourdement dans leur facture de téléphonie.
La situation reste toutefois complexe pour Sprint dont la santé n'est pas au mieux, l'opérateur étant régulièrement sur le fil avec la menace d'un plan de redressement chaque année, l'endettement de ce dernier atteignant 38 milliards de dollars.