Le scientifique de renom âgé de 71 ans a ainsi relancé l’ensemble des gouvernements sur l’urgence du développement des programmes spatiaux liés à la découverte de nouveaux mondes et des colonisations extra-terrestres.
Un bilan alarmiste qui contraste malheureusement avec les diverses restrictions budgétaires opérées de par le monde sur les projets spatiaux du fait de la crise économique globale. Principalement pointé du doigt, le projet de science planétaire de la NASA, spécialisé dans la recherche de planètes habitables, amputé de 300 millions de dollars de budget cette année.
Dans une interview accordée à Winnipeg Free Press en 2011, le scientifique indiquait déjà « Notre seule chance de survie à long terme n’est pas de continuer à rester sur la planète Terre, mais de nous disperser dans l’espace ».
Si les connaissances de l’univers dont nous disposons remontent à des milliers d’années, l’exploration humaine de l’espace n’en est qu’à ses débuts, et malgré des avancées significatives dans le domaine, il est impossible de savoir si une colonisation humaine d’une autre planète pourra intervenir dans le millénaire à venir. La création des bases habitées sur la Lune pourrait néanmoins permettre de donner quelques éléments de réponse à ce sujet d’ici 20 à 30 ans.