Dans l'attaque, des noms et numéros de cartes de crédit de près de 75 000 individus ayant souscrit ou payé pour des études de Stratfor ont été compromis. Des " hackers " se présentant sous la bannière Anonymous ont revendiqué l'attaque. Des informations néanmoins démenties par certains Anonymous.
Les pirates présumés ont déclaré avoir utilisé les informations volées pour faire don d'un million de dollars à des organisations caritatives.
Le fondateur et directeur général de Stratfor, George Friedman, décrit l'attaque comme " un acte de censure " en pointant du doigt la destruction de serveurs : " cette attaque a été clairement conçue dans le but de nous faire taire en détruisant nos enregistrements et le site Web, contrairement à la plupart des attaques par de tels groupes ".
Il présente par ailleurs ses excuses, reconnaissant sa responsabilité dans l'incident en indiquant notamment que les fichiers de cartes de crédit n'étaient pas chiffrés. De quoi tout de même faire froid dans le dos. Le traitement des cartes de crédit est désormais à la charge d'un tiers.
George Friedman déclare que Stratfor entretient des relations avec le gouvernement US et d'autres, mais affirme que l'organisation génère ses revenus via des analyses géopolitiques, évacuant toute accusation de conspiration.
Il en profite pour égratigner les " hackers " qui se cachent derrière l'anonymat d'Internet pour attaquer des sociétés. " Notre site Web est de retour, notre email fonctionne, nous restaurons nos archives. Nous continuerons de publier nos analyses ".
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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