La Ligue de Football Professionnel (LFP) et sa filiale LFP Media se félicitent une nouvelle fois d'une décision de justice. Une injonction contre les moteurs de recherche et la reconnaissance du droit d'agir à titre préventif pour invisibiliser des sites pirates.
Une première en France
Désormais, la LFP n'a pas besoin d'une décision spécifique pour chaque site miroir afin d'ordonner le déréférencement par Google ou Bing des sites de streaming et des services IPTV qui diffusent illégalement la Ligue 1 McDonald's et la Ligue 2 BKT.
La LFP et LFP Media pourront saisir l'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) pour étendre la mesure à tous les nouveaux services pirates identifiés au fil de la saison. Le but est de rendre ces sites invisibles pour le grand public.
Après les DNS alternatifs
« Ces mesures de déréférencement s'inscrivent en complément des mesures de blocage ordonnées dans le cadre des décisions obtenues en juillet dernier contre les fournisseurs d'accès à Internet et les services de DNS alternatifs », écrit la LFP dans un communiqué.
Au début de l'été, le Tribunal judiciaire de Paris avait ordonné le blocage par les FAI français de l'accès à des sites pirates de streaming en direct et des services IPTV, puis avait validé la possibilité de contraindre les fournisseurs de DNS alternatifs à bloquer l'accès à ces services diffusant les matchs sans les droits idoines.
En marge du succès de Ligue 1+
Dans sa communication, la LFP met en balance les mesures obtenues avec son offre légale pour visionner les matchs de Ligue 1 et de Ligue 2. Cette dernière est qualifiée d'attractive et l'ensemble participe à « l'efficacité de la stratégie de lutte contre le piratage ».
Mi-septembre, la plateforme Ligue 1+ a franchi le cap du million d'abonnés. Un objectif fixé pour toute la saison 2025-2026 qui a été atteint en seulement un mois. L'objectif à long terme est d'atteindre 2,4 millions d'abonnés et pour générer environ 350 millions d'euros annuels.