Sur le réseau social X ou sur Bluesky, l'avocat Alexandre Archambault spécialisé dans le droit du numérique continue de relayer des décisions de justice qui ordonnent le blocage par les principaux en France de sites pirates. Pour du streaming, de l'IPTV ou du téléchargement illicites, il y a du pain sur la planche.
Les demandes émanent d'organisations professionnelles et syndicales de l'industrie du cinéma et de l'audiovisuel, mais aussi de producteurs et de groupes tels que TF1, Canal+, France Télévisions ou encore M6, sans compter un établissement public comme le CNC.
Rendues entre mi-novembre et le 20 novembre par le tribunal judiciaire de Paris, cinq décisions touchent en tout plus d'une centaine de noms de domaine (et l'ensemble des sous-domaines associés) à bloquer par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
À la charge des opérateurs
Parmi quelques noms : adiltv, astreaming, cinehub, cocostream, dustreaming, filemoon, freemovies, gogoflix, maxflytv, series-streamings, streamcomplet, papadustream, znationtv, zone-annuaire… Les extensions de noms de domaine sont plus ou moins exotiques.
Gage aux opérateurs de mettre en œuvre des mesures de blocage d'accès à leurs abonnés, et dont les coûts sont à leur charge. Dans les faits, la méthode par blocage DNS souvent privilégiée a ses limites en raison de la disponibilité de DNS publics.
À ce stade, l'impression est que les listes de blocage seront presque interminables, avec une réelle efficacité sujette à caution au final.