Le nouveau classement mondial bi-annuel Top500 des supercalculateurs les plus puissants au monde est désormais publié. Comme pressenti, grâce à son score sur le benchmark Linpack, le supercalculateur Summit s'empare de la première place.
Summit met ainsi fin aux cinq années de règne du supercalculateur chinois Sunway TaihuLight désormais relégué en deuxième position et pris en sandwich entre deux systèmes d'IBM. À la troisième place du podium, on retrouve en effet le supercalculateur Sierra également installé aux États-Unis.
Le système Summit classé premier dans le Top500 est équipé de processeurs Power9 à 3,07 GHz avec chacun 22 cœurs, et un total de 2,28 millions de cœurs. Il dispose de 2,8 pétaoctets de mémoire RAM. Il affiche une puissance de calcul de 122,3 millions de milliards d'opérations par seconde (122,3 pétaflops).
Notamment grâce à la présence de GPU Nvidia Tesla V100, l'équipe du laboratoire national d'Oak Ridge où est hébergé Summit a vanté un supercalculateur conçu sur mesure pour des applications d'intelligence artificielle.
Sunway TaihuLight est second avec une puissance de calcul de 93 pétaflops. Il est équipé de processeurs Sunway SW26010 à 1,45 GHz avec 260 cœurs (des processeurs fabriqués en Chine), et un total de 10,65 millions de cœurs, 1,31 pétaoctets de mémoire RAM.
Sur la troisième marche du podium, Sierra du laboratoire national de Lawrence Livermore en Californie est crédité d'une puissance de calcul de 71,6 pétaflops. Sa configuration rappelle celle de Summit avec des processeurs Power9 d'IBM (1,57 million de cœurs) et GPU Nvidia Tesla V100, 1,38 pétaoctets de RAM.
Au-delà du podium du nouveau Top500, il est à souligner que les États-Unis n'ont pas repris la tête au nombre de systèmes classés. Avec 206 supercalculateurs, la Chine occupe la première place devant les 124 supercalculateurs des États-Unis. Toutefois, grâce principalement à Summit et Sierra, les États-Unis sont devant la Chine pour la performance totale.
